mercredi 26 octobre 2011

vendredi 3 juin 2011

Les suburi en aikido


Conseils pour exécuter les suburi :
- Exécutez les mouvements de la manière la plus ample possible.
- Veillez à ce que les mouvements ne soient ni hachés, ni saccadés.
-La prise d’un sabre ou d’un Jo est d’une importance primordiale : ni trop dur, ni trop mou. Un maître de sabre disait :
- Tenez votre sabre comme si vous teniez un oiseau :
- serrez trop fort et vous le tuerez, tenez trop mollement et l’oiseau s’envolera.
- Restez souple et détendu sans sombrer dans une laxité physique et mentale.
- Trop crispé et la fatigue apparaîtra rapidement (avec les ampoules aux mains)
-Vos épaules seront les meilleurs juges : crispations, raideurs, crampes sont le signe d’un mauvais travail. Les SUBURI ne durcissent pas le corps, ils l’assouplissent. Ils doivent le purifier.
-Cherchez la précision, le contrôle, la forme exacte et un rythme harmonieux. La puissance seule ne permet pas d’acquérir la maîtrise du sabre.
-La répétition machinale ne donnera qu’un résultat machinal. C’est avec une attention constante et soutenue que votre travail donnera des résultats réels d’une plus grande valeur. La répétition est une nécessité absolue, mais seule la qualité de l’esprit lui reconnaîtra sa valeur.
-Si les SUBURI vous durcissent, arrêtez un certain temps et remplacez-les quotidiennement par des exercices respiratoires ou par la méditation. Lorsque vous aurez une idée plus claire et plus précise de votre travail, recommencez.
-Une autre forme de SUBURI doit être pratiquée : TANREN-UCHI (SUBURI en frappant sur un objet : fagots, pneu, etc.). Ne pas oublier qu’un coup frappé n’est pas un coup tranchant. La capacité de couper se développe par la pratique de TAMESHI GIRI (coupe de cibles) et nécessite l’emploi d’un véritable sabre. Cet exercice requiert une grande maîtrise et est généralement réservé aux experts. En effet, une mauvaise coupe risque de détruire une lame, voire de la casser. Dans tous les cas, TAMESHI GIRI s’exécute sous la direction d’un expert au sabre.
-Savoir manier un Bo-ken n’implique pas que l’on sait manier le sabre. Par contre, l’inverse est vrai : si on sait manier le sabre, on sait manier un Bo-ken. Savoir manier un sabre ne veut pas dire simplement connaître quelques mouvements.
- 10 SUBURI bien faits ont plus de valeur que 1000 mal faits.

mercredi 13 avril 2011

L’Aikido et les Blessures

Traduction française: Frédéric Lemaitre

Il est un sujet d’une importance considérable, que nous avons traité en plusieurs occasions dans cette publication. J’aimerais, cependant, l’aborder encore d’une façon plus systématique. Je parle du sujet des blessures en Aikido. Quand l’Aikido est abordé dans un journal, l’accent est plutôt mis sur les aspects d’harmonie, de mélange et de spiritualité et quelques considérations terre-à-terre liées aux entrainements dans le dojo sont facilement négligées. Celà inclut l’inévitable effort musculaire, les bobos physiques, les orteils et doigts écrasés et les autres aléas divers inhérents à notre art. Ils sont oubliés, en fait, jusqu’au jour inévitable où nous devenons nous-même victime d’une blessure et devons vivre avec la douleur l’accompagnant.

Blessures communes

Quelles sont les blessures courantes en Aikido? Comment surviennent-elles? Je vais lister celles qui me viennent immédiatement à l’esprit avec leurs causes habituelles et les lecteurs peuvent confronter leurs remarques.

  • Blessures du poignet: immobilisations en ikkyo, nikyo, sankyo, kotegashi, shihonage.
  • Blessures du coude: immobilisations en ikkyo, shihonage, juji garami.
  • Blessures de l’épaule: shihonage, immobilisations en ikkyo, immobilisations en sankyo, chute incorrecte ou génée.
  • Blessures de la tête et du cou: shihonage, chute incorrecte ou génée.
  • Blessures du dos: Les chutes surnommées “petite” chute de shihonage et koshinage.
  • Blessures du genou:le chargement (structurel) incorrect du partenaire dans koshinage, mauvais positionnement des pieds pendant l’exécution des techniques, défaillance à tourner les hanches et donc à soulager l’effort sur les articulations du genou.
  • Orteils et doigts: orteils pris dans le hakama, tatamis (le petit orteil de mon pied droit est environ deux fois plus gros que celui de mon pied gauche, mais, encore, ma pointure est 11!), etc., et les nombreuse situations où les doigts sont écrasés.

Cette liste n’est pas exhaustive et n’inclut pas les griffures et bleus divers qui ont habituellement peu de de conséquences bien qu’ils puissent être ennuyeux.

Danger dans les techniques de base

Un coup d’oeil à la liste ci-dessus révèle que ce sont les techniques de base qui sont le plus souvent impliquées. Ceci est certainement dû à la fréquence avec laquelle on les pratique. C’est aussi, bien sûr, le reflet des racines martiales et du potentiel destructeur que constituent les outils fondamentaux de notre discipline.

Shihonage tueur

Entre parenthèse, on devrait garder à l’esprit que shihonage est, particulièrement, une technique à haut risque. Il semble qu’en plusieurs occasions au Japon, des pratiquants sont morts de blessures contractées à la tête et au cou après être tombés lourdement en arrière sur le tapis en pratiquant shihonage. Je sais que ces incidents ont eu lieu dans des clubs d’Aikido où les juniors sont souvent malmenés par leurs seniors présumément pour leur “édification”. On peut en quelque sorte comparer cela au bizutage dans les écoles militaires aux Etat-Unis.

Pour poursuivre, il est bien connu que les arts du bujutsu desquels sont dérivés les techniques d’Aikido évoluèrent historiquement avec pour but d’assagir et de vaincre l’ennemi. Etant donné que la structure du corps humain n’a pas beucoup changé à travers les siècles, à part pour devenir plus large et volumineux, le même potentiel à blesser existe encore.

Le rituel du jaugeage

Intimement lié au sujet des blessures, le fait que dans presque tous les aspects de la vie que vous voudriez mentionner, les hommes, et je suis sûr pour une grande partie les femmes, pratiquent généralement un “rituel de jaugeage” quand ils sont confrontés à un autre avec la connaissance primitive de la supériorité du premier sur le deuxième. Le facteur le plus évident en jeu pour déterminer cette domination est la taille physique pure. (Il est intéressant de noter, cependant, que cela s’inverse si le plus petit des deux sort un pistolet faisant passer la cote en sa faveur. Vous vous souvenez comme le samourai de l’ancien temps trouva très anti-sportif de la part des portugais de se servir d’armes à feu au combat?)

En aikido, cet “exercice de jaugeage” a généralement lieu après quelques projections exécutées (souvent avec un peu de résistance reçue pour corser). L’ordre de mordre ayant alors été donné, l’entrainement commmence.

On peut avancer que, en se basant sur le fait qu’en entrainement on alterne entre les rôles du “blesseur” potentiel et du “blessé” potentiel, une réflexion posée devrait être exigée. Dans un monde moral, il devrait exister un niveau de confiance implicite, un contrat tacite entre les partenaires d’entrainement. C’est particulièrement le cas puisqu’il y a souvent une grande disparité entre les aptitudes techniques et physiques de deux “partenaires” s’entrainant ensemble.

Le Briseur Macho

Nous avons maintenant atteint le coeur du problème. Etant donné la réalité de la pratique de tous les jours où un des deux pratiquants est dominant par sa supériorité physique et/ou technique, et le fait indiscutable que les êtres humains sont naturellement concurrentiels, nous avons sans surprise un scénario dans lequel les blessures se produiront plus ou moins fréquemment. Naturellement, là où certains individu sont impliqués, la survenance de blessures arrivera “plus fréquemment”. Il semble que la plupart des dojos possédent au moins un habitué “Briseur Macho”. Généralement c’est un “il” et un étudiant confirmé ou, plus tristement, le professeur lui-même. Ironiquement, je ne pense pas qu’un dojo permettrait à un arrivant physiquement puissant d’arriver de la rue et de commencer à faire du petit bois de ses membres. Cependant, cette même conduite blâmable semble devenir tolérable lorsque le tortionnaire est un membre déjà établi du groupe.

Cet archétype de l’humanité apprécie un profond respect de la part de ses camarades membres - un respect particulièrement basé sur la peur. On ne penserait même pas à résister à sa technique puisque le faire résulterait en une riposte instantanée et dévastatrice.

48th All Japan Aikido - Ueshiba Moriteru Doshu

Doshu Moriteru Ueshiba kokiu ho

Doshu Moriteru Ueshiba Ikkyo omote

Doshu Moriteru Ueshiba Ikkyo Ura

Doshu Moriteru Ueshiba Shionage Ura

Doshu Moriteru Ueshiba Shionage

Doshu Moriteru Ueshiba Iriminage

Doshu Moriteru Ueshiba sankio

Doshu Moriteru Ueshiba Kotegaeshi

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